Merih, le bro' turc, le dernier de la classe..
Il a fallu s'y mettre. Et ce durant un mois, trois heures chaque matin, cinq jours par semaine, soixante heures durant lesquelles nous avons regretté, nous avons ris, dormis, décuvés, joués, et ris encore. Nous? La vingtaine de jeunes erasmus assoiffés de Roumanie, tous venus effectuer notre année Erasmus très à l'est, venant des quatre coins de l'Europe ( en majorité tout de même de l'hexagone ). Et ce mois de septembre, c'est à 20 que nous l'avons passé.
Targusor Copou Camine Trei.
Un refrain pas comme les autres, que j'ai chanté d’innombrables fois en montant dans un des innombrables taxis jaunes. Targusor Copou Camine Trei, c'est l'histoire d'une résidence universitaire, où l'on a regroupé nos héros au même étage. C'est de la cuisine à vingt, de nombreuses bouteilles de bière vides, les premières rencontres, les premiers mots baragouinés en Anglais, les premiers exercices de roumain, les courses à vingt aussi, beaucoup de fête, les premiers coups de coeur amicaux...
Selcuk, Jérome, Moi-même, Antonio
Je découvre donc mon nouvel univers, Iasi, sa sublime université, le parc Copou remplis de joies de vivre qui affichent toujours "bancs occupés", ses bars qui ne tardent pas à devenir des QG, ses cent églises, son palais culturel qui, trois mois après mon arrivée me fait toujours penser à Sisi l'Impératrice et inévitablement, ses tramways allemands, ses bâtiments communistes. Et c'est à ce moment là que l'on dit " Ceaucesu, l'architecture c'était pas ton dada malpropre!". Le parc copou
Et, survint les premiers road trip...
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