Gare de Bucarest, 35°C, le premier cliché
C'est une histoire qui a commencé un 3 septembre 2011, lorsque nos mains traînent notre propre poids en valise et sac à dos en tout genre, et que le prochain décollage affiché sur l'écran d'information est à destination de Bucarest, 2 000 000 d'habitants, capitale d'un lointain pays que l'on appelle Roumanie. C'est là où je vais.
C'est un choix, un merveilleux choix et surtout mon choix. Je ne parle pas un foutu mot de roumain, je ne connais que quelques paysages de ce pays via google.image, mon cerveau est bourré de clichés, mais c'est tout de même là-bas que j'ai décidé, un beau jour de fin d'hiver, de finir ma douce licence de sociologie.
Je m'envole, le coeur un peu lourd ( car ma manie-du-roux à moi elle reste au pays du camembert), les yeux grand ouverts.
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