jeudi 26 janvier 2012

Pour me faire un peu de lecture

J'allais oublier, Hélène serait super satisfaite si quelques impressions et petit coucou surgissaient via les commentaires ! 

OYEZ OYEZ, j'ai des stalactites sur le bout du nez!

Première semaine très voir trop studieuse. Clôturée dans mes quatre murs, je n'ai pas mis les pieds dans la neige. Plutôt déprimant. Heureusement que je compter sur la solidarité scolaire. 






Epoque presque révolue la plupart des dossiers dormant désormais au chaud dans les différentes boites e-mails de mes chers teachers, j'ai pu reprendre gout à la vie roumaine. Mardi 24 janvier, je me suis faite réveiller par des drôles de bruits de micro à fond les watts venant du centre. Ni une ni deux, Pat était rendue au café avec moi, et nous sommes partis pour la journée fêter The union of the Romanian Principipalities, autant dire, une grosse fête nationale. 






Les artères principales de la ville étant coupées à la circulation , nous avons vogué au milieu d'une foule  brandissant tous ou presque leur petit drapeau roumain. Alors nous aussi on s'est fournies!





Les Roumains ont en aussi profité pour continuer les protestations politiques ( qui certes s’atténuent, mais ne finissent pas pour autant). 


Le soir, c'était grand concert au palais de la culture, où nous ne sommes pas restées très longtemps car froid glacial+pop musique, c'est pas franchement notre dada. Nous avons préféré le concert de jazz, avec les deux frenchies Kevin et Martin. Et là c'était juste sensationnel... Les primitifs, groupe franco-allemand, nous ont offert un spectacle du tonnerre, et se sont avérés être des bonhommes très drôles avec qui nous avons discutés dans une bien bonne humeur! Accoudés à notre bar, ( la salle étant pleine archi pleine), la soirée ne faisait que commencer! 






Nous avons enchaînés alors dans différents bars, pour nous retrouver finalement dans un autre concert, mais celui là beaucoup plus habituel, j'ai nommé : les mardis soir de la Taverna. Rencontres folles, drôles et douteuses, c'était une bien bonne soirée qui nous a tenu jusqu'à très tôt le matin! ( je tiens à remercier particulièrement mon coloc Pierro, qui même quand je rentre à cinq heures du matin, et toujours là pour me faire à manger..)


On a remis ça plus en douceur pour moi le lendemain, avec une chouette petite soirée dans le petit bout d'Irlande de Iasi, le Dublin pub. Sinon, froid froid très froid il est fait, j'ai mis un post it sur toute mes paires de talons avec écrit : "NON, je te mettrais pas avant qu'il y ai plus de neige et glace sur les trottoirs!", pour m'éviter quelques catastrophes dont je ne suis déjà passée pas loin! 

Des nouvelles, que dis-je, d'excellentes nouvelles :

1- Le 8 février je pars pour Istanbul, avec sans doute une petite halte au retour par la Bulgarie.
2- Le 27 février arrive le duo de copain infernal, Jojo et Cyril.
3 et sans doute la plus chouette des nouvelles : Mon grand homme sera de la partie lui aussi, et là je ne peux être que la plus heureuse des petites femmes! 

mardi 17 janvier 2012

...

JE N'AI PLUS DE CHEVEUX ET ÇA M'ENNUIE VRAIMENT :( 

( j'ai voulu faire confiance au coloc roumain, je n'aurais vraiment vraiment pas dû.)

VOILA.

dimanche 15 janvier 2012

Une manifestation, c'est la plus grande expression du ras-le-bol.

Samedi, une manifestation s'est déroulée à Bucarest après un conflit politique. Cette vague de contestation a été provoquée par la démission de Raed Afarat, fondateur du système d'urgence médical en Roumanie, après dispute avec le président roumain, Basescu, à propos d'une réforme de santé plutôt louche et encore à la défaveur du pays que voulait mettre en place le président. Avec un président incompétent et à la tête d'une politique corrompu jusqu'au bout des ongles, les roumains ont décrété qu'il fallait maintenant hausser le ton. 

Et puisque ce ras-le-bol est général, des manifestations se sont déroulés aujourd'hui dans les plus grandes villes roumaines, dont Iasi. 



Les roumains demandent la démission de Basescu. Ils parlent de révolution, pour l'instant, ça reste plutôt calme, malgré quelques altercations manifestant-police, mais ça c'est malheureusement partout pareil. 

Une très belle vidéo des affrontements de samedi. 

Maintenant que tout est dit, je tiens à vous dire chers français, qu'il est inutile de faire des bonds sur votre canapé lorsque que écho de cette crise nationale arrivera sur vos téléviseurs, tout va bien!
Nouvel atterrissage! 

Me voilà donc repartie le 12 janvier.

Arrivée 6 heures le lendemain à la gare de Iasi, après nos habituelles trois heures d'avion et sept heures de train. Un grand merci à Lolo qui grâce à son cadeau de Noel m'a permis de ne pas sentir ces grosses heures de transport. En une journée, mon beau livre s'est donc fait dévorer

Une agréable surprise au réveil nous attendait vendredi matin.  


C'est encore trop peu pour dévaler l'immense boulevard de la fac en luge, mais je commence à espérer! Ma chapka nounours avec ses petites oreilles rigolotes est définitivement la plus utile acquisition que j'ai faite en France durant les vacances! 

Du nouveau dans notre logis! Notre coloc espagnol étant parti jusqu'à Mars au Chili, nous acceuillons Jérôme notre fanfaron breton pour occuper les lieux. Et comme plus on est de fou, plus on rit, nous avons également ouvert nos portes à Adi, un roumain sociologue ( pour ne pas être trop dépaysé) tout fraîchement revenu de Dublin et qui part dans un mois pour le Danemark. Adi étant coiffeur à ses heures perdus, j'ai abusé de ses services pour la soirée de samedi soir. Une véritable oeuvre architecturale, même Mr Eiffel n'aurait pu faire mieux!


Samedi soir était donc réservé à ESN, pour la Traffic light Party. Après un très chouette apéro at home, j'ai retrouvé tous les coupains erasmus déjà rentrés. Et, pour le coup, c'était une méga super nice nuit. Couché 6 heures, avec en prime un gros hématome sur le genou. Non non non, je ne changerais décidément jamais.  


Ce dimanche, c'était donc la grosse sieste, la remise sur pied à base de thé (autre super utile achat en France) et dîner polonais chez ma Pat! Car nous sommes tous logés à la même enseigne, on héberge tous nos amis qui partent tout bientôt de la vie erasmus. Alors pour Pat et Aurèl, c'est co-habitation avec Kris, notre poto polonais! ( le même qui frappe trois fois la bouteille de vodka sur toute les partis de son corps avant de l'ouvrir; on rit beaucoup avec Kris )



Nous avons goûté à ces gros raviolis fourrés à la pomme de terre et fromage, appelés pierogis. Et comme Kris est un mec en or, il avait aussi dans ses bagages de la bière polonaise ( très fameuse) et d'un vin qu'il fabrique à base de groseille et non de raisin ( pas fameux ). 

Demain, c'est heures d'études à l'appart. Il faut s'y mettre un jour.. 

jeudi 5 janvier 2012

Le temps des fêtes...

Un jour il faut tout de même retrouver famille, amis et chéri-chou-tout-roux. 





Walt Disney avec sa soeur et son meilleur coupain bobby.





















Retrouver mes plus beaux...















Et être complètement comblée par les copains restés un peu plus longtemps au pays... Vous êtes un peu les meilleurs, et Pompom vous aimes. 









Désormais, ce blog peut reprendre un cour normal, prochain épisode : après le 12 janvier. 
SEE YOU SOON ! 


ESN Social

Et parce qu'entre tous ça, il est important de donner de son temps pour des choses utiles...

Avec mon cher copain Pierre, nous nous sommes engagés auprès d'ESN, cette association qui nous fait sortir trois fois par semaine, mais Social. Le projet pour ce premier semestre qui vient de s'achever, était d'être présent auprès de la communauté roumaine et d'apporter un peu de ce que nous sommes.


C'est alors que nous avons passé moult matinées auprès des petits roumains à l'école du quartier nicolina... Origami, jeux en tous genre, danses loufoques, trois heures de grand rire et de pur bonheur à toutes les fois. Et aussi...













... de chanter pour les familles pauvres, apporter des cadeaux aux enfants qui sont soutenus par les aides locales après avoir secouer notre boite à sous auprès de nos camarades...

... chanter pour les personnes âgées...










... parler français avec des jeunes lycéens.. 












Et retourner jouer avec nos chouchous choupinou choux...








Sur ceux, vivement ce second semestre.. 


Coeur, coeur, coeur ! 

Vienne, la suite...

Notre troisième journée, les sacs à dos chargés, nous continuons notre visite...







Et la série bêtisier...



Wien, we will come back <3

Vienne, je suis ta mère...

Décembre, retour à la civilisation.. grâce à l'Autriche et sa magnifique capitale! ENJOY!



Vingt huit heures de train plus tard, traversé de la Roumanie et de la Hongrie, arrivé à Vienne, huit heures du matin. Douche à l'auberge et c'est parti pour trois jours marathon! Let's have fun.. 

l'opéra de vienne.
Le vieux vienne

Rencontre d'Iris, amie de jeunesse d'Aurélien de venue Viennoise, et qui nous a concocté une soirée démentielle pour notre première soirée au pays de la saucisse. Petite bière chez Iris, vin et bière dans un bar très autrichien, et débarquement dans une soirée privée, délocalisation d'un ancien "bordel". DJ, murs blancs, bière à trois euros, mais où est le nouveau bordel ? Sur les murs, qui se voient vêtir de cinéma érotique via rétro-projecteur. Ni une ni deux, ces femmes nues sont devenues nos nouvelles amies, entre ombres chinoises et palpage en tout genre, " on a eu du fun ".  Sans oublier, la planque à la Hélène pour éviter les passants autrichiens derrière la voiture. Quatre heures du matin, métro : mais pourquoi sommes nous au terminus?  La grande ville ne nous va pas comme un gant..  Merci Iris, merci les copains, merci Vienne.








Journée marathon deux, c'est un levée à l'aube, histoire de profiter comme il se doit. Et nous débutons avec un vide-grenier viennois, à pic! Feuilletage de livret en lambeau de partition de piano des plus grands compositeurs, génial!  














Et puis il y a eu cette histoire de pique-nique, où quand nous avons vu les étalages de nourriture entre bouchées viennoises, pain et fromage et ... d'olives , nous avons craqué. Comme les portes feuilles...  









Nous avons ensuite vogué au gré de la ville... Ouvrez donc bien grand les yeux..



Le marché de noël sous la cathédrale.  Magique...

Moquerie mutuelle..

La suite au prochaine épisode...

Les Maramures

Les maramures est une région situé au nord ouest de la Roumanie, terre authentique et rurale, marquée par le pastoralisme, les paysages stana, la sculpture du bois, cimetières joyeux et un respect profond des modes de vie encore traditionnels... 


Le trio Mc Poulet repars à la conquête de la Roumanie, et cette fois, s'écarte lointainement du point d'origine. Les Maramures s'ouvrent à nous après peu d'heure de sommeil et huit heures de bus, à traverser des forêts magnifiques qui ne sont pas sans rappeler le Québec de ma Pat. Direction Sighetu Marmatei appelée plus communément Sighet, bourgade tranquille à quelques kilomètres de l'Ukraine, chargée d'histoire. Soupe dévorée, sarmalés aussi, la gentille femme du restaurant nous trouve un hôtel bon marché, parfait pour les baroudeuses que nous sommes. Rendues dans notre hôtel tenue par une agréable famille de gipsy, la nuit fut bien réparatrice. 







Première journée à la découverte de cette jolie ville, première arrêt, l'ancienne prison communiste où fut emprisonné tous les grands intellectuels roumains opposés au régime. Trois heures de visite, nous étions passionnées.. 












Et puis nous avons marché, marché, marché dans les petites rues colorées de Sighet...



La soirée avec nos " amis " la famille de gispy fut bien forte en émotion, entre danse de robot et onomatopées internationales... Départ huit heures du matin, prenons le train vers là où il nous portera. Le train est définitivement le meilleur moyen pour contempler la Roumanie s'en se fatiguer. A droite la Roumanie, à gauche l'Ukraine. 




Alors nous atterrissons dans un village dont le nom m'échappe complètement, un café, et départ à pied pour rejoindre Baia Mare. Auto-stop : checked. Seconde voiture : checked et pour deux cent cinquante kilomètres, merci mon bonhomme! Alors la région s'est en dévorant les paysages qui défilent à travers la fenêtre que nous l'avons découverte. Arrivé Bacau, dont on ne mettra pas de photo, car complètement inintéressante, mais nous y avons passé tout de même une belle soirée. Retour à iasi le lendemain, dans nos bus favoris chargé de Roumains. Qu'il est bon de parler à l'autre bout du bus sans que personne nous comprennent, haha



En arrivant, on se dit toujours, vivement la prochain.. 


J'ai malencontreusement oublié de parler du marché de la fourrure qui s'est tenu à Iasi durant deux semaines au mois d'octobre. Mais je me rattrape. 

Afin de braver les températures négatives de l'hiver, les Roumains se vêtissent de fourrure, sur les épaules comme sur la tête. ce grand marché permet de se faire ses emplettes, à moindre prix avant que l'hiver arrive...

Et nous aussi on a profité, pour flâner, acheter, se restaurer et "goûter" au délicieux vin chaud roumain! 

Nos petites chapka d'hiver. 



Et parce que nous sommes un peu bête :

ESN, mon amour

Parce qu'il faut bien en profiter, encore d'innombrables soirées, plus folles les une que les autres... 

Mes deux adorables colocs
Survivor party ( Aurel, Helene, Delia )
French party
Helene, Antonio, Jéjé, Merih